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ECRIRE A LONDRES

 « Ecrire c’est tenter de savoir ce qu’on écrirait si on écrivait. On ne le sait qu’après. »

Marguerite Duras

                           L’envie d’écrire est souvent accompagnée d’autres envies: raconter quelque chose qui nous tient à coeur, une histoire dont on se dit qu’elle en vaut vraiment la peine, ou on voudrait faire mémoire, transmettre à d’autres des choses qu’on a connues et qui vont disparaitre, parfois on voudrait comprendre ce passé, ou ces situations qui nous composent. Ou encore on aime tant la beauté des mots qu’on souhaite s’en approcher et s’essayer soi-même à des textes poétiques, parfois on rêve de devenir un écrivain connu, d’être publié…

 

L’envie d’écrire peut aussi être entravée par des idées préconçues, des appréhensions, voir même un sentiment d’imposture:

– Ecrire, moi ?

– on nait écrivain, en suis-je un?

– je n’ai pas d’imagination…

– ai-je les compétences?

 

Pourtant ce qui compte, c’est cette envie d’écrire, ce désir jusqu’à la nécessité !

 

L’Atelier offre la possibilité de découvrir où ce désir nous mène.

Il offre un lieu où s’y mettre, écrire un mot puis une phrase, un paragraphe, un texte ! Et texte après texte tracer son propre chemin d’écriture. L’envie n’est plus reléguée à un jour peut-être, elle devient réalité.

L’écriture est un travail solitaire et elle le reste.

Mais cela ne s’oppose pas à l’écriture avec d’autres. C’est à côté, en plus, avec. L’Atelier permet  de s’aventurer dans des territoires d’écriture où l’on n’irait peut-être pas seul, de découvrir de nouveaux auteurs, de renouveler son inspiration, de dépasser un blocage parfois. C’est aussi la possibilité de bénéficier d’avis constructifs sur son travail, de rencontrer d’autres plumes, d’apprécier les textes des autres, et progressivement d’être en mesure de reprendre ses propres textes pour les amener au plus près de ce que l’on cherche à dire !

QU’EN DISENT-ILS?

« Pourquoi écrit-on ? Je me le suis si souvent demandé que je peux répondre facilement. Je crois qu’on écrit pour créer un monde dans lequel on puisse vivre. Je ne pouvais vivre dans aucun des mondes qui m’étaient offerts, celui de mes parents, celui de la guerre, celui de la politique. J’ai du créer un monde à moi, comme un climat, un pays, une atmosphère, dans lesquels je pourrais respirer, régner et me recréer chaque fois que la vie me détruirait. Voilà, je pense, la raison, de toute œuvre d’art. » Anais Nin

 

 » Écrire exige que je sois attentif à ce qui se déroule dans le for intérieur, que je demeure à l’écoute de cette voix qui murmure en secret. Progressivement, mes perceptions se sont affinées, et je suis mieux à même que par le passé de capter les plus subtils mouvements de ma réalité interne.Le travail se poursuit au long des jours. Mais parfois, des instants surviennent où l’être connaît une prodigieuse expansion, où coupé du temps, il a la sensation d’être admis dans l’intemporel. Cet état ne peut être provoqué. Il apparait quand l’être s’abandonne, qu’il se trouve dans une totale passivité.
Écrire, c’est être éveillé, se maintenir à la pointe de soi-même.
  » Charles Juliet

 

« Une œuvre ne réclame pas pour auteur un être idéal ni même supportable : seulement une personne à qui la vie ne suffit pas telle quelle. Il n’incombe pas à cette personne d’offrir au lecteur un reflet gratifiant, non plus qu’un modèle ou un exemple, mais il lui échoit de parvenir à se subir elle-même et d’en venir, entre autres, à extraire quelque réel de la réalité. Même sublime, le travail d’un écrivain procède d’un terrain composite, parfois déplaisant (euphémisme), et ne vise pas au sublime, mais au plus inaccessible, au plus réticent : à l’exactitude. Et le miracle de sa production tient souvent de son lien avec le trouble général, voire de l’intimité de ses racines avec la défaillance, la pourriture, ou pire… » Viviane Forrester